Retour à la case départ.

Ce qu'il lui dit lui fit terriblement mal au coeur. Il se mordit la lèvre, a l'entendre dire cela. Il s'atendait a ce qu'il se defende, a ce qu'il dise quelque chose, qu'il refuse que Miyavi le prenne pour tel, mais non, au lieu de cela...il affirmait.
Il le vit se diriger vers la porte. Il ne sut pas vraiment ce qu'il vit dans ces fractions de seconde. Il se dirigea vers son bureau, et prit le couteau a lettre. Il s'approcha brusquement de Kaoru. Il le retourna violement, lui mettant le couteau dans les mains. Il avait les larmes aux yeux, mais ne pleurait toujours pas.

"Je ne t'en crois pas capable!! Mais si toi tu le pense...tue moi!!! vas y, tue moi0...je prefere mourir de par ta main que par quelqu'un d'autre.!!!"

Il avanca la main armée de Kaoru devant son abdomen.

Kaoru savait que cette réaction n'était pa pour lui, mais pour Miyavi. Il avait besoin de se rendre compte de lui-même des capacités du latiniste, de savoir de lui-même ce dont il était capable. C'était infantile, mais le jeune homme comprenait. Il avait déjà vu ce manque cruel de tendresse qui se lisait dans ses yeux sombres, et ne pouvait un seul instant s'imaginer lui faire du mal.
Doucement, mais avec autorité, il enleva la main du lettré de la sienne, et lança le couteau d'un geste maître sur le bureau. Il le regarda ensuite, d'un oeil sérieux, puis finit par pouffer et sourire. Il porta ses doigts à une joue de Miyavi, et dit d'une voix douce et appaisante :

"Tu es tellement plus beau quand tu souris." Il attendit un instant. "J'ai l'impression que c'est toi qui a peur de quelque chose, mais je ne peux que deviner, et très mal..." Il recula et écarta les bras. "Mais si c'est par rapport à ça, viens. Viens. Je ne te toucherai pas. J'attendrai ainsi jusqu'à ce que tu n'ais plus peur, que tu ailles mieux."

Il le vit pouffer de rire. Au depart, il le prit legerement mal se disant qu'il se moquait de lui, depuis le debut, mais il redevint serieux. Il le vit se reculer et ecarter les bras. Miyavi le regarda, quelque peu surpris. Mais que voulait il donc? Il ne savait pas vraiement.
Il s'avanca doucement vers lui, et lui abaissa les bras, et l'enlaca. Il l'embrassa dans le cou.

"Je n'ai pas peur de toi...Je t'aime...je te fais confiance, et si un jour tu me fais quelque chose...c'est que je l'aurai mérité...mais je ne veux pas te faire quoi que ce soit..."

Il se redressa, passant sa main sur la joue de Kaoru, et l'embrassa passionement. Il passa une de ses mains dans le cou du latiniste, et l'aitre, a la base de ses cheveux dans sa nuque.

Kaoru se laissa finalement faire. En fait, il n'avait pa broncher depuis le début et au contraire, répondait aux doux gestes de Miyavi. L'enveloppant dans ses bras, il donnait une réponse moins fougueuse à son baiser, frissonant légèrement à ses caresses. Une fois leurs bouches séparées, il alla se réfugier dans le cou de son amant.

"Moi aussi, je t'aime." dit-il dans un souffle.

Et dire que tout ça avait commencé à partir d'un stupide songe doublé d'un souvenir à tendance sadique et malsaine... Remarque, en y réfléchissant bien, il y avait autant de raisons de commencer à se prendre la tête que d'y être indifférent...

Il le serra tout simplement contre lui lorsque leurs bouches ses separerent. Il se refugia lui aussi dans le cou de Kaoru, sentant son odeur, il avait besoin de sa chaleur. De le sentir tout près de lui.

"Je ne veux pas te faire de mal...ni que tu me quittes parce que...je suis gamin...et stupide...je ne fais pas expret..."

Il se detacha doucement de lui, et alla se mettre assit dans le lit. il lui fit signe de venir le rejoindre a ses cotés;

"tu ne vas pas partir en plaine nuit?"

Il le regarda venir vers lui. Il sourit en entendant ses paroles. Miyavi ferma un instant les yeux, pour les rouvrire quelques secondes après. Ensuite, il le regarda dans les yeux, puis un sourire apparue sur ses lèvres. Il posa ses mains sur les bras du jeune homme, et il le fit tombé couché juste à coté de lui.

"Je ne sais pas si je pourrais te laisser partir de toute manière..."

Il lui sourit, et déposa un baiser sur la joue du jeune latiniste, avant que ses lèvres n'aillent s'égarer sur les levres de Kaoru. Il n'en fit pas plus, se disant que peut être, Kaoru éprouverai une certaine amertume envers lui.

"non je te laisserai pas partir."

Il s'allongea a coté du latiniste, fixant le plafond.

Ainsi donc, il ne croyait pas pouvoir le laisser repartir ? Il ne le laisserait pas repartir ? Mais c'était intéressant, tout ça ! Cependant, il avait envie de détendre l'atmosphère et joua les prisonniers.

"Ainsi donc, tu me retiens prisonnier ?..."

Il se redressa et le regarda avec ses petits yeux de faon.

"Vous me ferez pas de mal, hein monsieur le preneur d'otage ?" demanda-t-il avec une voix de gamin. "C'est que j'ai peur, moi, la nuit..." Il se pencha et l'embrassa au coin des lèvres "Surtout quand je ne te sens pas près de moi..." ajouta-t-il, plus sérieux, la voix grave.

Il le regarda se redresser, et il crut craquer sous le regard du latiniste. Il l'écouta parler, un sourire venant se glisser discretement au coin de ses lèvres. Oui, il le retenait prisonnier, et il voulait le tenir en otage toute la vie, sauf si Kaoru trouvait vraiment quelque chose pour se debarasser de lui.
Il le regarda dans les yeux.

"Ne t'inquiète pas...je ne te ferai aucun mal, tu peux en être certain"

Il passa sa main deriere la nuque de Kaoru.

"Je ne te ferais que du bien."

Il vit l'air serieux du latiniste, et s'approcha de son oreille.

"Et moi je ne peux pas vivre sans te sentir près de moi..."

Il frissona au doux toucher qu'il sentit sur sa nuque. Son sourire s'installa sur ses lèvres qu'après avoir entendu ces belles paroles. Il le regarda tendrement et alla passer sa main sur la joue du jeune homme, avant de se réfugier dans son cou.

"Je peux rester comme ça, alors ? Si tu me veux pas de mal ?" reprit-il de sa voix gamine.

Il sourit hilare et déposa de petits baisers dans le cou de Miyavi. C'était son "preneur d'otage"...ou du moins, c'était son délire du moment. Il se lova tout près du lettré, et fit semblant d'avoir peur de quelque chose. Bien entendu, là où il ne faisait pas semblant, c'était ce sentiment de sécurité auprès de son amant.

Miyavi se retint de rire en l'entendant prononcer ces mots, surtout avec cette voix de gamin. mais ca lui donnait un certain charme. Il fit aller sa tête de haut en bas, pour lui montrer que oui, il pouvait rester comme ça. Il le serra doucement contre lui.
Lui étant contre le mur (sandwich^^). Il caressa doucement le dos de Kaoru quand il remarqua qu'il faisait semblant d'avoir peur. Il allait jouer aussi. Il lui releva le visage avec le menton, et le regarda.

"Dis moi...tu as peur de quelque chose?"

Tout blotti contre lui, Kaoru réfléchit à une réponse digne de ce nom. Et surtout, une raison d'avoir peur qui serait celle d'un enfant. Il regarda autour de lui, et vit alors quelque chose qui aurait fait peur peut-être même à des adultes.

"Là, y a des choses bizarres sur le mur..." dit-il en pointant du doigts les ombres qui filtraient à travers la fenêtre. Elles pouvaient paraître inquiètantes pour n'importe quelle personne dotée d'imagination.

Il se ressera plus contre le jeun homme, tout en sachant que celui-ci était contre le mur, limite écrasé entre les deux. Le latiniste alla se réfugier plus dans son cou, tout en continuant de fixer le pan de mur où les ombres se mouvaient encore.

Miyavi l'écouta parler, se delectant de cette vois qui était si mignonne sortant de la bouche de son amant. Ensuite, il jetta un coup d'oeil vers le pan de mur que designait Kaoru. Il sourit, et doucement, il serra le latiniste contre lui, lui caressant le dos.

"Attend..."

Il le fit s'écarter un peu de lui, et il passa, se levant du lit. Il se dirigea vers la fenêtre, et il ferma les rideaux, comme ca, les mouvements exterieurs ne pouvaient plus se refleter sur le mur.

"Voila...c'est mieux?"

Il revint sur le lit, et se ressera tout contre Kaoru.

Kaoru sentit que Miyavi le serrait contre lui, et se sentit mieux. Même s'il n'avait jamais eu peur de ces ombres sur le mur, ça lui faisait encore remonter le moral. Le lettré se leva et alla fermer les rideaux. Non ? Impossible ? Il se prenait tant que ça au jeu ? Eh ben !

Quand le jeune homme revint s'installer tout près de lui, il se blottit dans ses bras.

"Oui, merci."

Il resta un moment ainsi, puis finit par se dégager doucement en s'excusant et s'assit sur le lit. Il s'étira et se rallongea, se replaçant d'une autre manière contre son amant.

"Excuse-moi, mais j'ai mal au dos."

Il attendit un moment, cherchant quoi dire, quoi faire...Il n'avait plus trop d'idées pour continuer sur sa lancée du bon délire de la prise d'otage.

"N'empêche, tu ferais un bon ravisseur...Tu connais pas un richard plein de gosses ? qu'on aille les kidnapper ! Avec toi comme preneur d'otages, ils vont nous supplier de les enlever souvent ! Et avec un peu de chance, on nous paiera à chaque fois !"

Il avait parlé avec un ton sérieux, mais ne le pensait pas le moins du monde...quoique...

Il se coucha a coté de lui, mais au moment ou il parla pour la derniere fois, il sourit. Il se redressa sur son coude, et se placa au dessus du latiniste. Il l'embrassa tendrement.

"Non...parce que eux...je ne pourrais pas en profiter..."

Il l'embrassa a nouveau, et le caressa légèrement.

"Je prefere les hommes plus vieux que moi, que les jeunes..."

Kaoru fut flatté de cette remarque, mais dans son rôle de gamin, il se devait d'être effrayé...Deux choix s'imposaient à lui...Rester sérieux ou continuer son délire ? Continuer son délire ! C'était plus intéressant ! Et puis, au moins, ils se marraient un peu.

"Merci mais..." Il reprit des intonations d'enfant. "ça veut dire que tu vas profiter de moi ?"

Il fit semblant d'essayer de s'échapper.

"Tu m'avais promis que tu me ferais pas de mal !" dit-il d'un air affolé, comme les enfants quand ils se sentent en situation délicate.

Il vit que Kaoru avait décidé de continuer son délire. S'il en était ainsi, bah lui aussi allait faire comme ça. En plus, il était effectivement vrai, que comme ca, il se marraient bien. Il l'écouta parler. Se delectant de cette voix d'enfant. Mais s'il voulait jouer, Miyavi devrait continuer son rôle0....

"Oui, ca veut en effet dire, que je vais profiter de toi..." Il remarqua l'air affolé que jouait Kaoru "Calme toi..."

Puis il parla a nouveau, et ca le fit sourire.

"Qui a dit que ca allait te faire mal..."

La main de Miyavi descendit de plus en plus bas, pour arriver, la ou il ne faut pas. Il caressa doucement a travers le tissu, regardant toujours Kaoru.

Kaoru voyait où il voulait en venir...Mouais, pourquoi pas ! Mais il devait tenir son rôle de gamin. Il ne répondit donc pas à la dernière réplique de Miyavi, se contentant de regarder ailleur, et de se débattre doucement, de manière bien inutile, faisant le rapport entre la force du jeune homme, vis à vis de celle d'un enfant.

"Tu me fais peur..." dit-il timidement.

Il parvint même à faire semblant de trembler de tous ses membres. Une sombre pensée vint alors à son esprit. Serait-il vraiment capable de faire ça à quelqu'un ? Non, certainement que non. Il le faisait parce que c'était un jeu avec lui. Sinon, il ne le ferait pas. Il s'en voulut d'avoir pu imaginer ça. Il était vraiment méfiant à un point des plus dérangeant parfois.

Sa main qui se trouvait sur les parties intimes du jeune latiniste remonta lentement le long de son corps, pour venir se refugier sur sa joue, que Miyai caressa doucement. Il ne le quittait pas des yeux, regardant chaques passages du rôles que jouait Kaoru. Lui jouait aussi son rôle, mais il savait très bien, que jamais, il ne ferait ça serieusement. Il n'obligerait jamais quelqu'un a faire ça.

"Je ne veux pas que tu aies peur de moi..."

En disant cela, Miyavi avait a la fois, quitté, et gardé son rôle. Il était a la fois toujours dans son délire, et a la fois serieux. Il regarda un instant Kaoru, puis il descendit ses lèvres dans le cou du latiniste, pour l'embrasser tendrement.

Il profita au maximum des caresses que lui donnait le jeune homme. Il était terriblement mignon lorsqu'il faisait l'enfant. Ca inversait pour ainsi dire les rôles. Miyavi serra Kaoru tout contre lui, comme ce dernier semblait le vouloir, puisqu'il essayait de se serrer contre lui. Il resta niché dans le cou de Kaoru, sa respiration se repercutant contre la peau du latiniste. Il passa une de ses mains dans les cheveux légèrement en pagaille de Kaoru, les entremellant dans ses doigts. Il l'écouta, et un sourire vint se former sur les fines lèvres de Miyavi.

"Tu ne dois pas avoir peur...pas près de moi..."

Il lui caressa doucement le cou.

"Qu'est ce que tu veux que je fasse pour que tu n'ai plus peur.?"

Ce souffle chaud dans son cou le faisait frémir. Que pouvait-il faire pour qu'il n'ai plus peur ?...Bonne question ! Il ne savait pas !

*Tu m'en poses une de ces colles ! quand j'étais gamin, si j'avais peur, on venait me voir, un p'tit câlin et basta ! On fermait la porte et bonne nuit !...J'pouvais avoir encore la trouille qu'on s'en fichait...Chais même pas c'quon fait pour les gamins dans ces cas-là...*

Il mit ses bras repliés devant lui, appuyés contre le buste du jeune homme. Posant sa tête contre son torse aussi, il répliqua :

"Je sais pas...quand je suis chez moi et que j'ai peur, on me laisse tout seul. On me fait rien, on me dit juste qu'il faut pas que j'ai peur...Mais j'ai peur quand même, moi..."

Il le serra tout doucement contre lui, déposant de legers baisers sur la tempe du jeune homme. Il le regarda ensuite dans les yeux, avec un petit sourire en coin, qui se voulait rassurant.

"Ne t'inquiète pas...moi je ne te laisserais pas tout seul...si tu veux...je reste la tout le temps..."

Il posa son doigt sous le menton du jeune latiniste, et lui tourna le visage vers lui. Il le caressa doucement la joue de son autre main, avant que celle ci ne s'egare dans le dos de Kaoru, qu'il caressa, la aussi doucement. Puis les lèvres de Miyavi vinrent, avec douceur rencontrer celles de Kaoru.

Il fut heureux de voir, que Kaoru répondait à son baiser. Il se laissa aller de nouveau sur le lit, se mettant couché.
Il serra doucement le jeune latiniste contre lui, dans un geste qui se voulait rassurant.
S'il aurait du faire un métier avec des enfants, il s'en serait très bien sortit. Il se laissa caresser par Kaoru, le sourire au lèvre. Il soupira de bien être, passant sa main dans le dos de son amant.

"Je devrais te laisser dormir maintenant..."