Retour à la case départ.

En effet, si le jeune homme avait voulu travailler avec des jeunes enfants, il aurait été très doué. Kaoru n'avait pas ce don, lui, il était beaucoup moin tendre, beaucoup plus distant. En fait, il était vrai que le latiniste était difficile d'accès...

Il laissa Miyavi se coucher près de lui, continuant de le serrer dans ses bras. Il dégagea les siens, et les passa autour de son amant. Il caressa ses cheveux, doucement.

"Si tu restes là, je domirai comme un ange...si l'on puit dire !"

Il lui adressa un clin d'oeil, accompagné d'un doux sourire. Les fines mèches noires du lettré glissaient entre ses doigts lentement.

Il se serra doucement contre son amant, sentant ses doigts glissés doucement dans ses cheveux court. Cette sensation le fit quelque peut frissonner, mais il se laissa faire, car dans les bras de Kaoru, il était bien. Il se sentait bien, mieux que jamais. Oui, c'était ça, il n'avait jamais été aussi bien de sa vie. Mais une question lui vint alors à l'esprit. Il ne savait pas vraiment s'il devait la poser ou non, mais elle lui torturait l'esprit depuis deja un petit moment. Il l'avait juste oubliée pendant le laps de temps, ou le petit jeu entre Miyavi et son amant avait duré. Il ouvrit lentement les yeux, puis le regarda.

"Kaoru...dis moi...pourquoi m'as tu choisis? Enfin, je veux dire, tu m'as bien dis que d'habitude, tu n'était pas facile à avoir....mais pourquoi moi tu m'as laissé? Pourquoi tu m'as laissé t'avoir? Pourtant, je n'ai rien fais de special..."

Oui, c'était vrai, il était vrai que leur rencontre s'était passée de manière un peu étrange, mais bon, il aurait pu aimer quelque d'autre, et puis, à savoir qu'au départ, il n'était pas d'accord pour le début de leur relation.

Miyavi se serra doucement contre lui, et Kaoru eut un doux sourire. Ses mains continuaient de passer lentement dans la courte chevelure brune. Il ne se serait pas douté que dans cette situation, la question viendrait.

Pourquoi l'avoir choisi, lui ? Il avait une multitude de raisons, mais laquelle dire ? Cette différence qu'il avait vue chez lui, cette envie de le connaître de plus près, de se sentir plus proche de lui...

"Il y a tant de raisons que je ne peux pas toutes les citer, mais je me suis dit que toi, contrairement aux autres, tu valais la peine de te laisser m'approcher de plus près que les autres."

Il déposa un baiser sur la tempe de son amant.

"Ou tout simplement, j'avais autant envie que toi de te savoir tout près de moi. Je sais pas, j'avais pas envie de te laisser aux autres, j'avais envie de ne pas les laisser te faire du mal. Maintenant, va savoir ce qu'ils auraient pu te faire en mal, je ne sais pas, mais j'avais cette drôle d'impression et et ça m'insuportait assez !"